“Mickey”, tirage à sublimation thermique, 2008
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Bertrand Planes, "Two artists", one galerist, 2008
"L'univers est rempli d'objets de convoitise qui disparaissent rapidement à nos yeux. Phagocytés par la banalité de l'usage, ils en deviennent transparents. Produits de consommation intégrés au quotidien, ils transitent d'un état à un autre avant de finir au rebut. Leur présence criarde s'amenuise en un bruit blanc.
En scrutateurs du monde, Cyril Hatt et Bertrand Planes choisissent avec soin quelques uns de ces objets avant de leur faire subir un double processus. Par le truchement de l'image, chacun des volumes est dans un premier temps déconstruit. Cyril Hatt saisit toutes les facettes de l'objet choisi, chacune étant contenue dans une photographie de format standard. Fragmenté, l'objet explose et disparait. Bertrand Planes capte la surface du volume et met en mémoire les couleurs, les textures, les aspérités données par le temps. Une fois saisie dans son intégralité, la surface est recouverte de blanc, donnant à la matière une neutralité qu'elle ne possédait pas.
Second mouvement et retour à l'unité : les photographies parcellaires sont réagencées de façon à former le volume initial, couturé aux jointures par des agrafes. Les sculptures de Cyril Hatt sont suffisamment accidentées et déformées pour que l'idée du trompe-l'œil n'effleure personne, reste l'évocation en creux d'un objet devenu sujet. Bertrand Planes donne à ses volumes la possibilité de se réapproprier leur surface d'origine. Recouverts d'une peinture photosensible sur laquelle est projetée leur propre image précédemment captée, ils en deviennent ainsi le réceptacle.
Ni tout à fait les mêmes, ni tout à fait autres, les objets perdent en matérialité ce qu'ils gagnent en évocation. Les images latentes peuvent apparaitre, le réel tangible peut disparaitre, les œuvres de Cyril Hatt et de Bertrand Planes se construisent de ces transmutations."
Texte de Claire Taillandier
'The world is filled with objects of desire that quickly vanish before our eyes. Eaten away by the banality of use, they become transparent. Consumer goods embeded in the everyday life, they pass from one state to the other before being discarded. Their loud presence dwindles into a white noise.
Examining the world, Cyril Hatt and Bertrand Planes select a few these objects with great care and submit them to a double process. Through the image, each of these volumes is initially deconstructed. Cyrill Hatt captures all the facets of the chosen object, each of those is contained within a standard format photograph. Fragmented, the object explodes and disappears. Bertrand Planes captures the volume surface and stores the colours, textures and the ruggedness brought by time. Once captured in its entirety, the surface is then covered with white, bringing to the material a neutrality that it did note have.
Second movement and return to unity: the fragmented photographs are rearranged to reconstruct the initial volume, seamed a the edges by staples. Cyrill Hatt's sculptures are rugged and distorted enough to put aside any idea of 'trompe l'oeil', of illusionism, what remains here is an evocation of the object raised to subjecthood. Bertrand Planes gives to its volumes the opportunity to reclaim their original surface. Covered with a photosensitive coating on which is projected their own image previously captured, they thus become their own recipient.
Nor quite the same, or quite other, the objects lose in materiality what they earn in evocation. The latent images can appear and the tangible reality can withdraw, the works of Cyril Hatt and Bertrand Planes are built from these transmutations.'
text: Claire Taillandier
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NEWS 2011
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NEWS 2010
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“Mickey”, tirage à sublimation thermique, 2008
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Galerie Bertrand Grimont @ FIAC 2010 / stand F16
Oeuvres présentées / shown works
“Mickey”, tirage à sublimation thermique, 2008
pics sds @ FIAC (*)
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Installation de Cyril Hatt au Village Royal
"À l’occasion de la FIAC et avec le soutien d'art press
la Galerie Bertrand Grimont est heureuse de vous présenter une installation de Cyril Hatt."
"Il y a un an, des vitrines situées à quelques pas du Village Royal donnaient déjà à voir la production de Cyril Hatt dans ce quartier. Mais c'est directement dans l'espace public que l'artiste intervient cette fois-ci. Le rendez-vous est donc pris pour découvrir ou retrouver une facture inimitable, qui bouscule notre rapport aux objets de consommation, du petit accessoire à la grosse voiture.
Et c'est justement la représentation d'un véhicule que Cyril Hatt modèlera ici."
Joël Riff.
Commissaires : Henri van Melle et Joël Riff.
Exposition du 18 octobre au 30 octobre 2010. 8h30 - 20h"
source : Album Facebook de / by Stefan Brion
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Emission VERN1'SSAGE - Episode 14 lundi 18 octobre 2010
liens / links Cyril Hatt:
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Cyril Hatt
La Tambouille
11 sept.-06 nov. 2010
Negrepelisse. La Cuisine
Cyril Hatt, Four à micro-ondes, 2008.
Prise de vue numérique, tirages argentiques, agrafes. 30 x 60 x 40 cm. Courtesy La Cuisine, © Cyril Hatt.
"Cyril Hatt développe une pratique de la sculpture singulière au sein de laquelle la photographie se fait volume. Pour l'exposition, il reconstituera un univers domestique autour de la cuisine et de ses composantes matérielles et symboliques.
Communiqué de presse
Invité en résidence au Centre d'art la Cuisine afin de proposer sa propre lecture de Nègrepelisse, Cyril Hatt s'est notamment intéressé au marché et à ses produits frais ainsi qu'à notre rapport aux objets quotidiens présents dans une cuisine.
Ingrédients, fruits et légumes, ustensiles, batteries de casseroles ou encore appareils électroménagers sont les sujets de ces nouvelles créations. Photographiés, ingérés puis reconstitués, l'artiste les intègre pour l'exposition dans son environnement «cuisine» au sein duquel il nous invite à expérimenter sa «Tambouille» en prenant part à l'élaboration de plats factices.
L'exposition «La Tambouille» rendra compte de l'ensemble des pièces produites en résidence. Partant d'une cuisine ancienne en formica, il présentera dans la salle d'exposition de la médiathèque un environnement «cuisine» dans laquelle il intègrera les ustensiles, l'électroménager et les ingrédients, le tout réalisé avec le même procédé technique. Plongé dans cet univers domestique le visiteur aura la possibilité d'expérimenter le procédé technique de l'artiste et de concocter sur place des plats factices au gré de ses envies.
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"Figure libre" partie 1 : Détournement d'icônes - Cyril HATT
Détournement d’icônes
Mélanger l’art et la vie : devenir l’espace d’un instant une star du football, prendre la place des nouvelles icônes que sont devenus les sportifs de haut niveau, réfléchir sur le pouvoir des logos...
J'avais découvert le travail de Cyril Hatt à Slick l'année dernière, et j'avais retenu de ses étonnants volumes photographiques une impression d densité qui était trompeuse, car il n'y a rien de plus léger que ces objets, et cela renforce l'étrangeté de ces oeuvres au réalisme malmené.
Nous avons choisi de montrer plusieurs oeuvres de Cyril Hatt dans l'exposition, et, en particulier dans cette première partie, un ensemble de "chaussures à logo", comme une interrogation sur cette sorte de hiatus entre le fantasme du logo, et la réalité de l'objet.
"Une fois passé le moment de perplexité et d’étonnement face aux objets réalistes mais étrangement usés de Cyril Hatt, on saisit à quel jeu sculptural, autour de l’illusion de l’image, de la matière, de la densité et des volumes, l’artiste nous convie. Cyril Hatt s’approprie des objets du quotidien, souvent issus de la culture populaire - une bicyclette, un tee-shirt - ou de l’univers de la rue - comme le skate-board -, à la fois ordinaires et anodins, si quotidiens qu’on ne les voit plus. Il les fait renaître sous notre regard, dans la reconnaissance troublée de cette réalité, à la fois étrange et familière.
Avec ses chaussures de sport « à logo », il présente des objets de désir « presque » à l’identique, mais qui, contrairement à une contrefaçon, se trouvent vidés de leur substance, de leur valeur marchande. « Peau » de l’objet ou simulacre, l’artefact, avec ses sutures visibles, se trouve privé d’une certaine manière de son pouvoir de séduction, montrant comme l’envers de son décor, sa métaphore négative.
Travaillant depuis longtemps sur la matière photographique, Cyril Hatt produit des « volumes photographiques » depuis 2003. Pour lui, la photographie est un matériau et un moyen de détournement de l’image de l’objet. Prenant des dizaines de clichés d’un objet sous tous les angles, il en découpe les contours puis le réassemble en volume à l’aide de simples rubans adhésifs et d’agrafes. Il le recrée alors dans ses trois dimensions, opérant ainsi un glissement des dimensions. Appliquant à n’importe quel objet ce procédé de « stéréophotographie »*, Cyril Hatt peut réaliser des objets aussi impressionnants qu’un bus ou une voiture à l’échelle 1 et même des intérieurs d’appartement entiers ! Il questionne ainsi la perception de la réalité, des volumes et de la densité par des effets d’illusion. Mais dans le même temps, cette mise en volume inhabituelle de l’image photographique n’est pas une duplication hyperréaliste de l’objet. Les photographies-sculptures de Cyril Hatt, altérées et fragiles, à la fois « bricolées et sophistiquées », semblent avoir vécu. Artefacts dotés d’une certaine étrangeté, réalités sublimées, les objets sont théâtralisés, comme des reliques, devenant simulacres de notre monde quotidien, dont le réassemblage paraît en dévoiler une forme de vérité intrinsèque.
*Depuis 2003, Cyril Hatt travaille autour du procédé de stéréophotographie.
« La stéréophotographie est un procédé qui permet de créer l’illusion du relief en superposant deux photographies prises d’un même objet ou lieu, mais à partir de points de vue légèrement différents, recréant la distance entre les deux yeux. C’est de centaines de points de vue qu’a besoin Cyril Hatt pour recréer le relief sans passer par l’illusion d’optique », François Bazzoli""
(Texte extrait du catalogue de l'exposition)
oeuvres courtesy Galerie Bertrand Grimont
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"Les "Stéréophotos" insolites de Cyril Hatt"
"Des paires de basket ultra légères, une voiture grandeur nature pas plus lourde que trois kilos de farine, une botte de paille aussi aérienne qu'une plume, des sacs à main faisant le poids d'une carte de crédit, voilà quelques uns des objets insolites qu'invite à découvrir Cyril Hatt, dès ce soir au cœur de la MJC.
C'est une façon bien personnelle qu'à ce jeune Ruthénois de 34 ans de détourner les objets du quotidien, « pour transmettre un second regard sur les objets auxquels on ne prête même plus attention » explique-t-il.
Les œuvres de Cyril Hatt en surprendront plus d'un qui seront, pourtant, immanquablement admiratifs du travail de patience et de longue haleine de l'artiste plasticien. En effet les « stéréo-photos » de Cyril Hatt sont composées de dizaines, voire de centaines de photos numériques petit format (10x15 cm) agrafées entre elles et recréant en trois dimensions et grandeur nature le sujet étudié.
« J'ai toujours travaillé sur l'image et me sert de la photo comme matériau de base. Les peintres ont leur peintures, moi mes photos » explique Cyril Hatt qui a déjà exposé à maintes reprises (notamment pour la dernière 'nuit de la médiathèque') réalisé, avec Jeanne Lanvin, des vitrines d'Alber Elbaz à Paris, qui n'est autre que le directeur artisitque de Lanvin !... Il est actuellement en résidence à Grenoble (espace Vog) après une première, l'an passé, à Evry dans la banlieue Parisienne. Cyril Hatt expose régulièrement et en exclusivité pour la Galerie de Bertrand Grimont, au 47 rue de Montmorency, dans le 3ème arrondissement de la capitale ...
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"stations de tramway sur Fontaine changent de nom. Retour sur cette inauguration pour les stations Hôtel de ville/La Source et Vog/Fontainades."
published 01 03 2010
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"Cyril Hatt & the ES-335"
Performance Espace Croix-Baragnon, Toulouse, Mars 2010
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"Cyril Hatt & his magic baskets"
"Cyril H@tt & his Alfa 33"
Cyril Hatt et ses Alfa 33 au Lieu-Commun en février 2008
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"Cyril Hatt & his Peugeot 102"
